Solidarité avec nos collègues convoqués au commissariat ! Levée de la plainte de l’INTEFP contre 4 agents de l’inspection du travail

Le 8 octobre 2013 à l’appel de la CGT, de FO, de SUD et du SNUTEFE-FSU, un rassemblement a été organisé à l’INTEFP à l’occasion d’un déplacement de Michel SAPIN, ministre du travail, venu présenter sa réforme dite « ministère mort » devant les responsables des services déconcentrés.

Ce rassemblement faisait suite aux grèves de février et juin 2013, aux multiples délégations, rassemblement pétition des agents de tous les services du ministère rejetant la réforme SAPIN et exigeant son retrait, au rejet quasi général de la réforme du ministre.

Ce jour là le ministre a multiplié les provocations, plaçant l’INTEFP et sa propre hiérarchie qui y était rassemblé littéralement en état de siège : déploiement impressionnant des forces de l’ordre avec deux corps de police distincts pour bloquer les plus de 200 agents présents, contrôle des identités, discours provocateur « une petite minorité, quelques dizaines d’opposants », « le char de l’état ne s’arrêtera pas ». Il est reproché à une partie des agents d’être rentrés dans l’INT par la haie qui clôture l’INT.

Dans les jours qui ont suivi, sur ordre du ministre, L’INTEFP a porté plainte et 4 collègues sont convoqués ces jours (3 octobre 2014) au commissariat à LYON pour de supposées dégradations de la haie du fait du passage d’agents et sur le fait qu’une partie des petits fours commandés chez le traiteur n’aurait pas pu être consommée!

Depuis malgré de multiples interpellations le ministre a refusé le retrait de la plainte sauf tout dernièrement de manière provocatrice à condition que les syndicats se refusent à l’avenir à appeler ou soutenir tout rassemblement, délégation et envahissement des réunions et acceptent de participer aux réunions de mise en place de la réforme !

Nos 4 collègues sont pris comme boucs émissaires d’un mouvement collectif qui n’a cessé de demander l’ouverture de négociations sur les demandes des agents et que le ministre a toujours refusé. Il poursuit de sa vindicte les propres agents de son ministère, ceux qui sont en première ligne pour le respect du code du travail et la défense des droits des salariés.

C’est dans ces conditions que nous en appelons aux agents pour que tous ensemble nous exigions la levée de cette plainte.

>> Téléchargez la pétition au format Word.