Alors que le ministre de l’économie affirmait lundi que « jamais le compromis n’a été aussi proche », les prétendues négociations que le gouvernement a relancées hier sur la pénibilité ont fait pschit et son projet n’est toujours soutenu par aucune organisation syndicale (lire ci-joint notre tract sur la pénibilité : ce qu’ils veulent nous vendre ce que nous revendiquons).
Ses tentatives d’acheter certains secteurs mobilisés avec une « clause du grand-père » échouent également : les salarié-e-s de l’Opéra de Paris ont unanimement refusé d’être la génération qui sacrifiera les suivantes.
A la SNCF, à la RATP la grève tient bon alors qu’elle en est déjà à son 34ème jour, et de nombreux salarié-e-s ont prévu de reprendre la grève à l’occasion de la journée nationale de manifestation de demain. La mobilisation est également importante dans l’éducation, la culture, elle s’étend dans les raffineries. Mais si forte soit-elle, la grève dans ces secteurs ne suffira pas à obtenir le retrait du projet si elle est isolée.
Plus qu’un soutien financier, ce qu’attendent les cheminot-e-s mobilisé-e-s c’est que nous soyons en grève à leur côté pour augmenter le rapport de force et obtenir une victoire dans les prochains jours. Alors c’est le moment de nous mettre ou de nous remettre en grève. La semaine est décisive : le gouvernement n’a pas de porte de sortie, si la mobilisation s’amplifie il ne pourra faire autrement que de remballer sa forme.
Alors rejoignons les manifestations prévues demain 9 janvier et samedi 11 janvier et réunissons-nous en assemblée générale partout dans les jours qui viennent pour discuter collectivement de notre participation au mouvement de grève interprofessionnel.
A lire également, un document du comité de mobilisation de l’INSEE montrant chiffres à l’appui que le système actuel fonctionne et que la réforme ne se justifie pas.