Elle est fixée par le statut de la Fonction publique. L. 84-16, art. 66 (mod. par L. 91-715 du 26/07/1991)
Les sanctions disciplinaires sont réparties en quatre groupes.
Premier groupe :
- l’avertissement ;
- le blâme.
Deuxième groupe :
- la radiation du tableau d’avancement ;
- l’abaissement d’échelon ;
- l’exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximale de quinze jours ;
- le déplacement d’office.
Troisième groupe :
- la rétrogradation ;
- l’exclusion temporaire de fonctions pour une durée de trois mois à deux ans.
Quatrième groupe :
- la mise à la retraite d’office ;
- la révocation.
Parmi les sanctions du premier groupe, seul le blâme est inscrit au dossier du fonctionnaire. Il est effacé automatiquement du dossier au bout de trois ans, si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période.
La radiation du tableau d’avancement peut également être prononcée à titre de sanction complémentaire d’une des sanctions des deuxième et troisième groupes.
L’exclusion temporaire de fonctions, qui est privative de toute rémunération, peut-être assortie d’un sursis total ou partiel. Celui-ci ne peut avoir pour effet, dans le cas de l’exclusion temporaire de fonctions du troisième groupe, de ramener la durée de cette exclusion à moins de un mois.
L’intervention d’une sanction disciplinaire du deuxième ou troisième groupe pendant une période de cinq ans après le prononcé de l’exclusion temporaire entraîne la révocation du sursis.
En revanche, si aucune sanction disciplinaire, autre que l’avertissement ou le blâme, n’a été prononcée durant cette même période à l’encontre de l’intéressé, ce dernier est dispensé définitivement de l’accomplissement de la partie de la sanction pour laquelle il a bénéficié du sursis.
Accéder au statut Fonction Publique : http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PFEAC.htm