Le président de la République vient de nommer Madame Muriel Pénicaud comme ministre du travail.
Son CV parle de lui-même : directrice générale adjointe du groupe Dassault Systèmes, directrice des ressources humaines du groupe Danone, administratrice d’Orange et plus récemment responsable de l’agence « Business France » chargée de vanter les mérites des entreprises françaises à l’étranger.
Sous couvert de faire appel à des personnalités de la « société civile », Macron offre sur un plateau le ministère du travail aux milieux patronaux, qui vont pouvoir directement rédiger la loi Travail 2 et les ordonnances de casse du code du travail ! Cette décision se situe en effet dans la continuité des annonces du président contre les droits des salarié-es : prééminence complète des accords d’entreprise sur la loi, plafonnement des indemnités prud’homales, réduction des institutions représentatives du personnel et « droit à l’erreur » pour les employeurs !
La CGT TEFP, premier syndicat des personnels du ministère du travail, mettra tout en œuvre pour combattre ces orientations. Elle invite l’ensemble des agent-es à participer à la grande journée de mobilisation contre les suppressions de postes, pour la défense de nos effectifs et nos missions de service public qui aura lieu demain à l’appel de l’intersyndicale CGT-SUD-FSU-FO-CFDT-UNSA-CNT .
Paris, le 17 mai 2017