Après le 9 avril, tous et toutes dans la rue le 1er mai !

Le SNTEFP-CGT appelle les agents du ministère du travail à manifester 1er mai

La journée de grève du 9 avril contre l’austérité a été un succès, avec 300 000 manifestants dans toute la France ! La mobilisation a été forte dans les DIRECCTE (champ Travail-Emploi) avec 20% de grévistes et 200 collègues présents dans un cortège parisien dynamique.

Le 1er mai, journée internationale des travailleurs, sera l’occasion de poursuivre la mobilisation :

– pour la hausse du pouvoir d’achat

– pour l’arrêt des suppressions de postes et la création d’emplois statutaires

– pour l’arrêt des politiques d’austérité qui suppriment des postes et démantèlent les services publics

– pour le retrait du pacte de responsabilité

MANIFESTONS LE 1er MAI 2015 DANS NOS VILLES !

Pour le dégel du point d’indice !

Le point d’indice est gelé depuis 2010 et Valls a annoncé la poursuite du gel jusqu’en 2017. Depuis 2000, la valeur du point ne suit plus la hausse des prix. Nos salaires baissent, ça suffit !

Nous revendiquons le dégel du point d’indice, le rattrapage des pertes subies depuis 2000, la revalorisation des grilles indiciaires et l’octroi immédiat de 60 points d’indice pour les agents de catégorie C, dont les carrières sont bloquées.

Passage de tous les CT qui le souhaitent en IT sans concours sur leur poste actuel !
Passage des C en B !

Pour les contrôleurs du travail, c’est toujours l’angoisse du plan de transformation d’emploi : l’humiliation d’avoir à passer un concours pour rester sur son poste ; l’incertitude de pouvoir rester en section pour ceux qui ne voudraient pas passer l’EPIT ou qui échoueraient ; le sentiment d’être laissé pour compte et d’avoir moins de chance que les autres de réussir l’EPIT pour les collègues hors-section.

Nous revendiquons le passage des CT qui le souhaitent en IT, sur 3 ans, sans concours et sur leur poste actuel.

Le PTE va bloquer la carrière des agents de catégorie C, sans espoir de promotion : nous revendiquons la réouverture de postes de contrôleurs du travail et un plan massif de passage de C en B.

Inspection du travail : arrêt des suppressions de postes et rattrapage des postes perdus depuis la réforme !

La réorganisation de l’inspection du travail est catastrophique. Les collectifs de travail ont été déstructurés.

Pour les secrétaires, c’est la multiplication des tâches : tri du courrier, répartition des mails, orientation des usagers… tout est devenu plus fastidieux, plus bureaucratique, plus répétitif.

Pour les agents de contrôle, avec 10% d’effectifs en moins, c’est la surcharge de travail généralisée avec, pour les IT, les suppléances et les intérims, et pour les CT les pressions pour le contrôle des entreprises de plus de 50 salariés.

Pour les salariés, c’est un service public encore plus dégradé. Les capacités de contrôle et d’accueil sont diminuées. La nouvelle organisation est illisible et parfaitement irrationnelle.

Comme si cela ne suffisait pas, le ministère poursuit dans la voie de la répression en convoquant des collègues et menaçant de sanctions.

Nous revendiquons l’arrêt de la mutualisation des secrétariats et le retour à des secrétariats de section, ainsi que le rattrapage des postes de contrôle et de secrétariat qui ont été supprimés par la réforme.

Nous réclamons l’arrêt des sanctions et le retrait de la note DGT/DRH du 11 décembre 2014.

Emploi, form pro, services « support » :
Non à la réforme territoriale ! Maintien des missions de l’Etat !
Zéro suppression de postes ! Zéro mobilité !

La réforme territoriale (fusion des régions et nouvelle répartition des compétences entre Régions et Etat) annonce la poursuite du démantèlement des missions de l’emploi et de la formation professionnelle et la fusion des DIRECCTE dans certaines régions. Assez des restructurations des pôles 3E qui dégradent les conditions de travail des agents !

Assez des mutualisations/externalisations des équipes informatiques, des services « support » qui ne visent qu’à réduire de supposés coûts au détriment des missions et des conditions de travail des collègues !

Nous revendiquons le maintien de la compétence de l’Etat sur les missions, ainsi que le maintien de tous les services, de tous les agents (titulaires comme contractuels) et de tous les postes dans les implantations actuelles.

Nous revendiquons le renforcement des moyens et des effectifs des SRC, qui contrôlent des masses financières sans cesse croissantes et relèvent un nombre faramineux d’irrégularités !

Retrait de la loi Macron !
Pas touche aux CHSCT et aux DP !

La loi Macron poursuit le démantèlement du code du travail. Élargissement du travail du dimanche et du travail de nuit, facilitation des licenciements économiques, réforme des prud’hommes, suppression de la peine de prison pour le délit d’entrave… cette loi qui supprime des droits pour les salariés est faite pour les patrons !

La loi prévoit une nouvelle réforme de l’inspection du travail, par ordonnance : en échange de quelques maigres nouveaux pouvoirs, le gouvernement projette ni plus ni moins que de remplacer les sanctions pénales par des sanctions administratives pour éloigner les patrons des tribunaux (hygiène, durée du travail, salaires).

Ce serait un nouveau coup porté contre les droits des salariés et une profonde modification de nos missions et prérogatives.

La CGT revendique le retrait de la loi Macron. Elle s’oppose également au projet de loi Rebsamen qui vise à supprimer les CHSCT et à réduire le nombre de représentants du personnel dans les entreprises.

Paris, le 20 avril 2015

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