A cette occasion, les élu/es CGT ont procédé à la déclaration suivante.
Les élus de la CAP des adjoints administratifs ont constaté :
- de nombreuses imprécisions dans les documents transmis par la DRH nationale ;
- l’absence de prise en compte des « mentions » et de l’antériorité de certains dossiers examinés les années précédentes en CAP ;
- et surtout… les syndicats sont mis devant le fait accompli d’une baisse drastique du nombre de promotions !
En effet, la Fonction Publique a divisé par deux le nombre de promotions pour passer d’AAP2 en AAP1 (taux de promotion de 7,5% en 2018 contre 15 % en 2017)
Pendant ce temps, le nombre d’agents « promouvables » (présentant les conditions pour être promus) en AAP1 a augmenté de 98%, suite à la fusion des grades d’AA1 et AAP2 au 1er janvier 2017.
Devant ce constat catastrophique qui réduit encore un peu plus le rôle des CAP et bloque « ad vitam aeternam » les déroulements de carrière de centaines de collègues, les élus ont refusé de siéger et la CAP devra être reconvoquée.
La CGT dénonce ce scandale et appelle les agents à se mobiliser !
- en poursuivant la signature de la pétition en ligne (voir plus loin) ;
- en appelant à un rassemblement national à Paris des agents en mars 2018 à l’appui d’une demande d’entrevue au cabinet de la ministre pour réclamer le déblocage des déroulements de carrière de tous les agents de catégorie A, B et C ;
- en interpellant localement les directeurs lors des instances locales (comités techniques, Comités d’agence) ou des demandes d’entretiens auprès des préfets.