A cette occasion, nos syndicats ont adressé la déclaration suivante à l’administration.
Mesdames les secrétaires générales,
Vous nous avez conviés à une réunion du CTS des DIRECCTE et des DIECCTE, en formation CHSCT.
Comme nous l’avions exprimé lors de la réunion du 13 novembre, la réelle pris en compte de l’intérêt des agents et de leur santé mentale et physique, nécessite qu’on respecte les principes de prévention qu’on impose aux entreprises.
Or, vous entendez nous présenter le cahier des charges pour une expertise RH-RPS d’une réforme que vous continuez tout de même à mettre en œuvre.
Dès le vote de la motion demandant une expertise, nous vous avions explicitement demandé de suspendre la réforme et notamment les entretiens managériaux, mais vous avez répondu que la réforme ne pouvait pas être suspendue.
Pourtant, rien ne justifie que les choses se fassent de manière aussi précipitée. Les collègues concernés ne sont pas aussi pressés que vous le laissez entendre mais en attente d’une défense de leurs postes, de leurs missions.
Ils souhaitent également que leur santé soit préservée.
Enfin, vous savez fort bien que l’avenir des DIRECCTE dans leur ensemble est menacé et que Madame Pénicaud, Ministre du travail, doit s’exprimer sur la feuille de route des DIRECCTE d’ici au 17 décembre. Il nous parait incongru d’évoquer les conditions de travail des agents sans intégrer cet élément de contexte.
Dans ces conditions, notre présence à cette réunion sous le format du CHSCT n’a aucun sens.
Nos organisations syndicales vous informent donc qu’elles ne siégeront pas lors de la réunion de ce 14 décembre.