Après la loi Travail et les ordonnances Macron qui suppriment des milliers de représentants du personnel du privé et alors que le gouvernement s’apprête à faire voter la suppression des CHSCT dans la fonction publique via la loi dite de « Transformation de la fonction publique », et accentue sa remise en cause des droits syndicaux, le Ministère du Travail suivi par la Préfecture de Normandie prétendent décider qui aurait le droit de parler au nom de la CGT.
Ainsi, à la demande du Directeur Général du Travail, la DIRECCTE de Normandie puis la Préfète ont respectivement pris la décision d’exclure notre camarade GLC, mandaté par la CGT, de l’Observatoire du dialogue social puis du Comité Régional d’Orientation des Conditions de Travail (CROCT). Selon eux, il ne serait pas possible d’avoir le statut d’Inspecteur du Travail et d’être représentant CGT dans des instances interprofessionnelles dites de « dialogue social » au motif que cela pourrait remettre en cause « l’impartialité du système d’inspection du travail ».
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