Le ministère du travail s’acharne contre nos collègues Mornia et Thomas : halte à la répression !!

Le ministère du travail s’embourbe dans sa politique répressive discriminatoire !

Ce vendredi 6 novembre 2020 à 14 h, une audience se tiendra à la Cour administrative d’appel de Paris concernant les blâmes infligés à nos collègues et camarades Mornia Labssi et Thomas Dessalles suite à une action menée par des collectifs de sans-papiers à a DIRECCTE d’Île-de-France en juillet 2017, et annulés par le tribunal administratif de Paris le 11 avril 2019.

Alors que l’affaire Antony Smith a démontré que les dossiers disciplinaires étaient montés de manière arbitraire par une administration à la dérive, le ministère du travail s’acharne sur nos collègues en faisant appel de la décision d’annulation de la sanction prononcée par le tribunal administratif.

Alors que le défenseur des droits a souligné dans ce dossier que l’administration ne disposait d’aucun élément objectif, le ministère du travail affiche sa volonté de poursuivre sa politique de répression discriminatoire.

Il pourrait toutefois essuyer un nouveau camouflet puisque le rapporteur public conclut, en faveur de nos collègues, au rejet de l’appel interjeté contre l’annulation des blâmes !

Rappelons que, dans ce dossier, nos collègues étaient uniquement les interlocuteurs syndicaux de l’administration pour défendre l’amélioration du droit et des modalités d’intervention de nos services pour assurer l’égalité des droits pour les travailleuses et travailleurs sans-papiers.  Un courrier de la CGT en date du 23 octobre 2020 (ci-joint) a rappelé les fondements de cette action syndicale et a demandé à Mme Elisabeth Borne le retrait de cet appel et l’arrêt du cours répressif dans lequel les sanctions s’inscrivent. Sans effet à ce jour…

Suite à la mobilisation historique de la marche des sans-papiers qui a abouti à une grande manifestation à Paris le 17 octobre 2020, il faut d’ailleurs souligner l’urgence de trouver une solution pour les sans-papiers, toujours premiers de corvées et surexploités pendant la pandémie de la COVID 19.

Notre organisation syndicale est évidemment aux côtés de nos collègues et nous dénonçons cette fuite en avant du ministère du travail. Notre syndicat couvrira les collègues qui souhaiteraient assister à l’audience (jauge limitée).