Réunis en Commission Exécutive le 9 Décembre 2021, le SNTEFP CGT (syndicat majoritaire des agent-e-s du ministère du travail) apporte son total soutien aux revendications et mobilisations en cours en Guadeloupe et en Martinique : contre les suspensions de postes dans les hôpitaux, contre la vie chère et la détérioration des conditions d’existence, pour l’augmentation des salaires, le renforcement des droits sociaux…
Nous apportons notre soutien à la CGT de Martinique et aux organisations unies dans la grève générale qui se développe depuis plusieurs jours, ainsi qu’à la CGT de Guadeloupe et aux organisations du LKP en lutte.
Face à cette mobilisation, l’Etat français reste constant dans son attitude coloniale de mépris des populations et des salarié-e-s et décide de répondre par la violence, la répression et la criminalisation du combat syndical. Au lieu de répondre, à l’urgence sociale, le gouvernement a décidé d’envoyer les troupes d’élite de la gendarmerie et de la Police, assimilant ainsi la lutte des salarié-e-s pour leur liberté, leur dignité et leurs conditions de vie à de la criminalité !!!
Deux jours pour décider d’envoyer l’armée… six mois pour livrer de l’oxygène dans les hôpitaux !
De nombreux syndicalistes ont été brutalisé-e-s, placés-e- en garde à vue. Gaby Clavier, dirigeant de l’UGTG est passé devant le tribunal correctionnel le 7 décembre.
Le procureur de Pointe à Pitre a revendiqué le 3 décembre « la tolérance zéro », en précisant que sur « 70 affaires jugées 64 ont donné lieu à des condamnations ».
La répression antisyndicale, ça suffit !
Le SNTEFP CGT exige la relaxe immédiate de tous les syndicalistes mis en accusation et soutiennent la demande des organisations d’ouverture immédiate de négociations sur la base de l’ensemble des revendications.
Paris le 9 décembre 2021