Retrait des ordonnances Macron : toutes et tous en grève le 21 septembre 2017… et après on continue !

Après le succès des manifestations du 12 septembre 2017, la CGT-TEFP appelle à amplifier la mobilisation. Le 21 septembre, toutes et tous en grève et dans la rue ! Et après, on continue !

Les manifestations du 12 septembre contre les ordonnances Macron-Pénicaud ont rassemblé autant de personnes que les premières manifestations contre la loi El Khomri en mars 2016. C’est le signe que les salarié/es n’entendent pas laisser le gouvernement achever la transformation du code du travail en code des entreprises et laisser tout pouvoir au patronat pour imposer des accords défavorables, précariser, licencier à moindre frais ou dépouiller les représentant/es du personnel de leur pouvoir de contestation.

Les agent/es du ministère se sont saisis de cette journée dans la suite des journées d’action des 18 mai et 20 juin. Les chiffres de grévistes ont été élevés dans plusieurs départements et c’est en nombre que les collègues ont participé aux cortèges interprofessionnels, à des niveaux parfois rarement atteints lors de telles journées dans certaines villes. La CGT-TEFP, de concert avec SUD, le SNUTEFE-FSU et la CNT avait appelé à faire de cette journée une nouvelle étape dans la mobilisation contre les suppressions de postes au ministère : l’objectif est largement atteint.

Une dynamique peut s’enclencher, qui doit s’amplifier, dans l’unité, dans les jours à venir pour arracher le retrait des ordonnances. Le gouvernement est impopulaire, ses ordonnances sont rejetées par une majorité de la population, de même que l’ensemble des mesures antisociales qu’il prend. Le mouvement en construction ici et maintenant doit permettre de faire converger tous les mécontentements et, au sein du ministère, d’étendre nos revendications : arrêt des suppressions de postes, retrait des ordonnances, retrait de la hausse de la CSG qui va se traduire par la baisse de nos salaires de 1,7% au 1er janvier 2018, arrêt de la répression dans nos services et défense des droits d’expression… les raisons ne manquent pas !

Macron peut être mis en difficulté par la mobilisation, et ainsi tenté de satisfaire certaines revendications : c’est le moment d’y aller, comme chez les routiers qui sont appelés à reconduire la grève dès le 25 septembre ! Gagner le retrait du projet d’ordonnances serait un formidable encouragement pour empêcher le gouvernement de mener à bien ses projets, de continuer la casse des services publics et de s’attaquer au statut des fonctionnaires.

La CCGT-TEP appelle d’ores et déjà l’ensemble du personnel :

  • à discuter en assemblée générale des actions à mettre en œuvre pour ancrer la mobilisation localement et dans la durée (caisse de solidarité, boycotts, etc.)
  • à ne participer à aucune réunion ou groupe de travail ayant pour objet la casse de nos services (redécoupages, regroupement de services, suppressions de postes…)
  • à faire grève le 21 septembre lors de la nouvelle journée d’action interprofessionnelle (un préavis illimité a été déposé) et à faire de cette journée une grève active dans les services (piquets aux entrées des bâtiments, diffusions de tracts, participation aux initiatives interprofessionnelles…)
  • à mettre en débat la question de la reconduction de la grève au lendemain du 21 septembre
  • à signer massivement l’appel d’agent/es du ministère contre les ordonnances

Le retrait s’obtiendra par la grève ! Construisons-la dans nos services !

Lire et télécharger le tract