Notre réseau de syndicalistes référentes contre les violences sexuelles et sexistes au ministère du travail

Dans le cadre de la campagne « Brisons le tabou des violences sexistes et sexuelles au ministère du travail ! » menée avec la SUD-TAS et la CNT-TAS, nos trois organisations syndicales mettent en place un réseau de syndicalistes référentes.

Leur domaine d’intervention concerne toutes les questions liées au sexisme au sein du ministère : « blagues », commentaires sur le physique ou la tenue, la grossesse, la situation maritale et familiale, propos dénigrants, menaçants, chantages, exposition à des images ou objets de nature sexiste ou sexuelle, injures et insultes, contacts physiques (« massages », étreintes, caresses, mains aux fesses, aux cuisses, à la poitrine, baisers…), agissements et rapports sexuels de toute nature, discriminations, etc.

Ces situations peuvent être le fait de la hiérarchie, de collègues, d’autres personnes présentes sur le site, de formatrices et formateurs, de membres de jury, du public reçu, de partenaires, etc.

Le rôle des syndicalistes référentes est, selon le besoin exprimé, d’écouter, de fournir des conseils, une orientation, de la documentation, un appui ou une intervention, un relai auprès des syndicats, des instances du personnel, des directions, des institutions ou des associations ou simplement de recenser les situations.

Elles peuvent être saisies par une victime travaillant au ministère du travail, quel que soit leur statut (fonctionnaire, contractuelle, apprentie, vacataire, prestataire, intervenant.e extérieure, partenaire…), par un/e témoin ou par des syndicalistes qui auraient besoin d’un appui.

Elles sont des militantes syndicales investies sur les questions féministes, sensibilisées sur ces questions, et travaillent collectivement, au sein du réseau réunissant les trois syndicats et avec des contacts extérieurs, afin de fournir la réponse la plus appropriée et efficace possible.

Nos deux principes : nous garantissons l’anonymat tant que l’auteur.e de la saisine le souhaite et nous ne prenons aucune initiative sans son accord.

Pour la CGT-TEFP il s’agit de nos camarades :